Et si l’on pouvait se débarrasser de son destin ?

Pas le destin que des déesses grecques aveugles filent entre leurs mains pour mieux nous asservir. Non, celui que l’on se colle nous-mêmes et qui nous poursuit tout au long de notre vie comme le sparadrap du Capitaine Haddock. Celui qui fait écrire à Victor Hugo à quatorze ans dans son cahier d’écolier « Je serai Chateaubriand ou rien ». Seulement, pour un Victor Hugo qui voit son auto prophétie se réaliser, combien d’entre nous se tourmentent de n’être pas devenus ce qu’ils avaient prévu d’être ? Quid du peintre qui voulait devenir Le Caravage et crayonne des caricatures de touristes à Montmartre ? Quid de cette chanteuse qui se rêvait Mylène Farmer au Stade de France et s’égosille dans une kermesse sous la pluie ? Et cet homme qui se voyait diriger la France, une écharpe tricolore en bandoulière, et peine à se faire élire président du conseil syndical de son immeuble ?

Certains s’en sont fait, à force, une raison ; d’autres comme Marc, mon personnage, l’ont vraiment mauvaise. Passionné depuis son enfance par le Moyen-Âge, les chevaliers valeureux et les guerres fratricides entre souverains orgueilleux, il s’était mis en tête d’être historien. Et, tant qu’à faire, un grand historien médiéviste, une sommité reconnue et célébrée par ses pairs. Alors, un jour, par excès d’ambition, il a voulu précipiter les choses et forcer le destin. Bien mal lui en a pris : son destin, il l’a dynamité.

Désormais, terrassé par la honte et le remord, il ne se voit qu’une destinée possible : raser les murs et s’empêcher de vivre. L’odyssée picaresque qu’il va devoir entreprendre lui permettra-t-elle de se libérer des entraves qu’il s’est forgées ? Réussira-t-il à s’affranchir de son destin ?

Le resta ment Laplace

(Création de la couverture : Pablo Ka)

Un premier roman :

Cette fois-ci, je ne vous propose pas de découvrir mon nouveau film, mais mon tout premier roman : « Le testament » !

Ceux qui connaissent mes films y retrouveront certaines thématiques qui me sont chères ainsi que mon goût prononcé pour le décalage, mais ils découvriront également une tout autre dimension de mon univers. La forme romanesque m’a non seulement apporté un grand sentiment de liberté, mais aussi la possibilité d’explorer plus en profondeur le propos, l’atmosphère et les personnages de mon récit.

Ceux qui ne connaissent pas mon travail, voilà une bien bonne occasion de le découvrir !

Le résumé :

Depuis huit ans, Marc Langlois vit dans la honte et la culpabilité. En produisant un faux document, il a fichu en l’air sa carrière prometteuse d’historien et il a entraîné dans sa chute son supérieur et son mentor, le bienveillant et réputé Arsène Brisson.

Devenu généalogiste successoral, Marc reçoit un jour un dossier pour le moins singulier : le testament d’Arsène Brisson. Il ne peut s’empêcher de voir dans cet évènement un coup du destin et, peut-être, une possibilité de se racheter.

Seulement, accomplir les dernières volontés de ce défunt si particulier se révélera beaucoup plus compliqué qu’il ne le pensait…

Le livre :

Format 140x216mm, relié, 188 pages.

Roman

LE TESTAMENT

LE TESTAMENT