Au gré du vent est un court-métrage de fiction en langue française du scénariste et réalisateur Eli Jean Tahchi, produit par EJTstudio et Marina Motion Pictures.

Le tournage aura lieu en février 2016 et se déroulera entièrement dans un chalet dans les Laurentides, autour d’un lac gelé, dans un magnifique décor d’hiver. C'est une deuxième collaboration entre Eli Jean Tahchi et Marina Khoury. En 2015, Eli a joué dans le court-métrage Deux Mondes (produit par Marina) qui a été séléctionné dans plusieurs festivals dont le festival du Cinéma et Droits Humains à Barcelone, Paris, New York et Festival du Cinéma et Droits Humains d'Amnesty International.

Marina Khoury a déjà produit une douzaine de court-métrages séléctionnés dans divers festivals à travers le monde. MarinaMotionPictures produit des films de qualité avec une "créativité budgétaire". Cela est possible avec des personnes de confiance et une liberté créatrice qui met en valeur le scénario à la thématique sensible.

L'histoire du film Au gré du vent en est un et nous touche particulièrement.

RÉSUMÉ DU FILM

Un lac gelé, une maison en bois et trois protagonistes; Margo, une mère de 60 ans, Marc-André, son fils de 35 ans et Max, le chien.

Dans un paysage nordique isolé dans la forêt, l’hiver est dur et mélancolique. Les souffrances de Marc-André, atteint d’autisme, s’intensifient au fil des tempêtes de neige alors que l’impuissance et le désespoir de sa mère face au sort de sa maladie tirent vers sa fin.

Tous les 3 affrontent les éléments de la nature et leurs propres démons, dans un décor épuré, presque kafkaesque.

INTENTIONS DU RÉALISATEUR

L’autisme représente un véritable défi de santé publique. Le cinéma est un moyen efficace de parler aux gens sur ce trouble. Chaque année, les chiffres concernant l’autisme s’affichent de plus en plus alarmants et le nombre de personnes atteintes augmentent. Certains ont réussi leur études, ils ont une carrière et des proches qui les entoure. D’autres habitent chez leurs parents ou encore dans une institution et sont à charge de leur entourage. Quel avenir s’offre aux autistes à l’âge adulte quand leurs parents et leurs proches ne seront plus là pour les soutenir?

Ce court-métrage est une fiction du genre drame social qui porte le regard sur l’avenir d’une personne atteinte d’autisme du point de vue du proche qui l’accompagne dans la vie. Le parent, c’est Margot. Elle est là mais elle passe inaperçue. C’est l’histoire d’une mère qui a donné toute sa vie pour aider son fils. Elle a laissé tout derrière elle, sa jeunesse, sa carrière, sa vitalité et sa passion pour être à côté de lui. Séparée de son époux, elle a joué le rôle du père et de la mère. Mais à l’âge de soixante ans, elle commence à penser différemment. Elle ne va pas être là pour longtemps et elle doit trouver une nouvelle “maison” pour son fils, Marc-André.

Cette histoire est inspirée de la vie de plusieurs familles qui ont un membre qui souffre d’autisme. Pour cela, j’insiste en tant que réalisateur de transmettre fidèlement les émotions et les états d’âme. C’est une responsabilité de montrer que l’autisme n’est pas une maladie mais un trouble du développement cérébral et les souffrances qui en découlent affectent tout aussi les proches. Il faudrait prendre cela en considération dans notre société individualiste et en connaître davantage. Mon intention est de montrer une facette de ce sujet, de transmettre les émotions de ces gens et de les partager avec les spectateurs. Je crois que le septième art n'est pas seulement un moyen de divertir les gens mais aussi une fenêtre pour envoyer un message dans le but de faire réfléchir les spectateurs après une projection.

Nous avons trois personnages principaux : la mère, le fils et la nature hivernale. Cette dernière est représentée par le froid, la tempête et le chalet où ils se retrouvent; tout ce contexte spatio-temporel crée un tourbillon d’émotions entre la mère et son fils. À travers une image poétique épurée, des visages et des regards, des attentes et des silences, je vais construire une dynamique visuelle qui fluctue tout comme l’état émotionnel des deux personnages.

Une tension qui s’accentue durant le film amènera le spectateur dans un univers à la fois glacial et brûlant. Un film qui se raconte autant à travers les images qu’à travers les mots, les souvenirs et les vérités des personnages, créant ainsi un parallèle avec les éléments de la nature; le vent qui joue avec nos emotions au gré du temps et change notre humeur comme il change son intensité. La neige qui reflète la pureté des émotions et qui va se mettre à nu sous le soleil, qui à son tour jouera le rôle de la raison, des décisions et de l’avenir.

J'insiste à adapter un langage épuré avec des cadrages, des mouvements caméra et un montage très subtiles pour laisser place aux corps de personnages de respirer dans l'espace. C'est un film qui se joue dans les moindres détails, les gestes et les cinq sens.

LIEU DE TOURNAGE

Le film est porté par une petite équipe aimante et talentueuse

Scénariste et réalisateur: Eli Jean Tahchi

Directeur de Photographie: Simran Dewan

Première assistante réalisatrice: Béatrice Moukhaiber

Direction artistique et maquillage: Christine Rezk

Preneuse de son: Julia Innes

Montage: Eli Jean Tahchi

Effets visuels: Eliane Achkar

Production: Marina Motion Pictures

LE CAST (photos prises durant les répétitions du film)

MARC-ANDRÉ CASAVANT

MARGOT BUSSIÈRE

et Max