photo : Ekaterina Kosarskaya

VIRGINIE ROBILLIARD, violon

Brillante Lauréate à 17 ans du Grand Concours International de violon Long-Thibaud et du concours International d’Indianapolis en 1990, Virginie Robilliard poursuit très jeune une carrière de soliste internationale qui l’amène à se produire avec l’orchestre Philarmonique de St Pétersbourg , le Philarmonique de Radio-France, l’Orchestre National de Lyon, le Capitole de Toulouse, l’orchestre Simon Bolivar , le philarmonique de Bogota, l’orchestre symphonique d’Indianapolis…sous la direction de Yuri Temirkanov, Raymond Leppard, Sergiu Comissiona, Pierre Dervaux, Stanislaw Skrowaczewsky, Yutaka Sado, François Xavier Roth, Olivier Grangean, Fabio Mechetti entres autres.

A 19 ans elle fait ses débuts à New York dans le 2e concerto de Bartòk à Avery Fisher Hall, concert unanimement reconnu par The New York Times.

Son intérêt pour la musique de ce siècle lui a permis de créer des oeuvres qui lui sont dédiées, notamment par Paul Desenne. une sonate pour violon seul et un concerto pour violon et orchestre de chambre et par son frère Bruno Robilliard Obsession pour violon et piano.

Née dans une famille de musiciens, elle donne son premier concert à l’âge de 5 ans. Après ses études au CNR de Lyon dans la classe d’Huguette Lombard elle obtient à 17 ans un 1er Prix à l’unanimité avec félicitations du jury au CNSM de Lyon dans la classe de Jacques Ghestem. Elle est également diplômée en 1993 de la célèbre Juilliard School de New York dans la classe de Dorothy DeLay.

Virginie Robilliard, passionnée par l’enseignement, a créé en 2000 avec le soutien d’Elizabeth Marechal et de la Fondation Mozarteum une école de violon à Caracas au Venezuela ou elle a vécu pendant 10 ans.
Elle est actuellement professeure à la Haute Ecole de Musique de Lausanne HEMU et participe activement aux Master-Class Online avec I-Classical Academy.

Virginie Robilliard a enregistré chez Hungaroton les trios de Brahms et Dvorak avec Peter Szabo et Frédéric Vaysse-Knitter et les sonates de Franck, Fauré et Debussy éditées chez Hortus avec son frère Bruno Robilliard.

Elle joue régulièrement en trio avec François Daudet et David Louwerse.

Musicienne complète, elle est aussi passionnée par l’improvisation et les musiques traditionnelles, d’ou la création de « Choc et Fusion » pour violon et percussion africaine. Ce duo inédit avec l’exceptionnel Thomas Guei, lui tient particulièrement à cœur, créant une reliance entre les cultures pour que les différences soient une force.

Sensible aux injustices et au respect de la planète, Virginie Robilliard s’engage en donnant des concerts pour des causes humanitaires dans l’espoir de créer un monde meilleur à travers son Art.

THOMAS GUEÏ, percussions

Issu d’une famille d’artistes ivoiriennes, il est initié dès son plus jeune âge au gloé, instrument typique de son village. Ses premières représentations auront lieu en duo avec son père, lui-même danseur.
Il intègre l’École de Danse et d’Échange Culturel (E.D.E.C.) en 1984 pour étudier l’art et la culture ivoirienne dans toute sa diversité. Suite à sa première tournée internationale avec la compagnie «les Guérivoires» de Rose-Marie Guiraud, il deviendra soliste et directeur musical de la troupe.
Ses collaborations avec les chorégraphes : Georges Momboye sur les spectacles :
«Clair de lune», «Boyakodah», «Tahama», «Empreinte Massaï» et Merlin Nyakam sur l’album Métisse feront partie de ses tournées internationales.
En 2006, il rend hommage à ses pères percussionnistes ivoiriens et à sa culture en créant le collectif «SOUNAN». Il sort son premier album «Guelassemou» qui signifie «Dieu ne dort pas». Inspiré des chants traditionnels de l’Afrique de l’Ouest, cette production indépendante se vend à plus de 2000 exemplaires.

Thomas Guei se produit régulièrement avec son Big-Band, « Les mains enchantées » créé en 2010.

Son immense talent lui permet de jouer avec des musiciens de jazz comme Stéphane Huchard, Sylvain Boeuf et Stéphane Belmondo sur le projet «tambours battants». Il a plus récemment donné des concerts et des master-class avec Tam-Tam mandingue et Kouado d’Asie.

Dans le but de transmettre et de faire reconnaître la musique et la danse traditionnelle de son pays, en 2016 Thomas Guei a créé son propre Festival à Abidjan « Les 100 Tambours »

Il donne également de nombreuses Master-Class dans le monde entier.