2013 : “Avis d’obscène” : Nouveau concert du Beau Claude créé grâce à des résidences dans des centres culturels du Limousin et de Dordogne. Ces lieux coproducteurs ont participé en apport financier et en mettant à disposition leurs salles afin de répéter toutes les étapes de création. Des aides financières ont également été apportées par le Conseil Régional du Limousin, la ville de Limoges, la ville de Terrasson-Lavilledieu et Limouz'Art Productions porteuse du projet.

De ces résidences faites tout au long de l’année 2013 sont nés cinq concerts joués entre février et avril 2014.

Entre mélodies à siffler et rythmes à danser, entre textes à entendre et voix à écouter Le Beau Claude nous “ballade” dans ses chemins de traverse où les rencontres avec le swing, la chanson textuée (chanson à texte sexué) et le disco ne sont pas loin. Toutes ces musiques il les doit à Franck Roncière qui compose pour lui depuis 2008, à Denis Paroton et Nadine Béchade qui ont embarqué dans l’aventure en 2010. Mais leur tâche ne s’arrête pas là car ils l’accompagnent aussi sur scène : Franck au piano, Denis à la guitare et Nadine aux choeurs et aux percussions.

D’autres compositeurs comme Florence Kolski, Benoît Ribière et François Buffaud ont été sollicités, apportant une autre couleur mélodique aux textes du Beau Claude.

Avis d’obscène : ce qu’en dit Marilyne Lagrafeuil, directrice scénique :

"Ceci est un concert léché. Ganté, gainé, sensuel, élégant, explosif comme l’amour, délicat et grivois. Ça refuse le calme bien pensant, ça se bagarre avec soi-même, ça vous chope par tous les bouts.

Un concert comme une scène de vie à partager, une pensée poétique et politico-organique, une pensée singulière et universelle qu’il est bon de fleurer en cette époque de serrage de fesses, de dents, serrage de vis et de ceinture.

Ici, les fesses sont offertes, les dents rient, la ceinture est accessoire et les vis…vices.

Alors oui, préparez-vous à la dilatation…"

Ça c’est le passé.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Aujourd’hui il nous faut du son et de l'image pour promouvoir ce concert auprès des salles et des festivals en France et au-delà des frontières... Ne nous mettons pas de limites.

Qu'est-ce qu'il nous reste ? C’est le titre issu d’Avis d’Obscène qui est apparu comme évident pour servir de carte de visite auprès du public et des professionnels par le biais des réseaux sociaux tels que youtube, facebook, etc.

LA GENÈSE DE CETTE CHANSON

Entendu sur les ondes d'une radio publique française lors des manifestations contre le mariage pour tous en juin 2013 : "Mais si les homosexuels se marient entre eux, qu'est-ce qu'il nous reste?"

De ces propos est née cette chanson, non dénuée d'humour, qui laisserait la parole à un citoyen qui contesterait le mariage pour tous, le droit à l'avortement, l'intégration des étrangers, etc. Mais qui ne verrait aucun inconvénient à laisser partir ses capitaux dans des paradis fiscaux, à voir l'océan se plastifier de nos déchets ou autoriser les religieux à diriger nos modes de vies.

Alors pour la réalisation du clip un nom s’impose : William Windrestin.

Ce qu’il en dit :

"Qu’est ce qu’il nous reste ? Forcement, on se sent concerné… Alors je l’écoute, puisqu’il s’agit d’une chanson à texte du Beau Claude. Et là! formidable. Différent, drôle, décalé, au bord du cadre.

Ce qui n’est pas nouveau en revanche c’est que Le Beau Claude fasse ce genre de proposition : depuis longtemps le décalage, la recherche, ça le connaît. Il s’expose, il propose, il flirte. Mais toujours avec bon goût. C’est sûrement cet humour qui le caractérise, avec son côté doucement pince sans rire, qui offre toujours un contrepoint à son travail. Alors je jubile.

Et je connais le cinéma.

Alors oui, on peut…

Penser que la possibilité de faire des clips - genre de concentré de cinéma - répond avant tout à une loi du marché liée à l’inondation « obscène » que l’on subit à longueur de journée, d’images dénuées de signifiants réfléchis.
Se demander si un Artiste peut exister sans la promotion visuelle obligatoire de son oeuvre ?

Mais on peut surtout continuer à gratter ce que l’on doit défendre !

Et je veux défendre les recherches du Beau Claude à nous amener au bord du cadre, à se questionner. À Nous remettre en questions. Nous ne sommes pas là pour avoir tort ou raison, bien sûr, mais bien pour continuer à [se] chercher. Il s’agit de l’être. Humain. Ramener les outils - internet, multidiffusions, médias etc. - à ce qu’ils sont. Pour mieux s’en débarrasser et ne plus les subir. Pour revenir à la croisée des médiums qui sublime alors les Arts.

C’est bien pour cela que je jubile en écoutant ses textes qui disent tout, ce tempo qu’il nous impose, ce décalage de l’esprit et des voix avec ces aboiements hystériques… C’est multiple. C’est sans âge.

L’écriture devient métaphore, la musique devient projection, la chanson devient film.

« Qu’est ce qu’il nous reste ? », si ce n’est la nécessité de continuer l’expression de ses sentiments par la mise en abîme de ses propres images.”

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Pour le financement

Vous devinerez que la réalisation de cette œuvre demande bien plus que 5 000 € même si les institutions du Limousin, entre autres, seront sollicitées. Cela ne suffira pas, à priori, à rassembler les 9 000 € nécessaires à sa réalisation.

C'est donc ici que nous avons besoin de votre contribution.