Damasquino signifie “petite Damas”. C’est ainsi que j’ai décidé de nommer mon restaurant : je souhaite faire voyager ma clientèle dans la ville de mon enfance, partager mes propres souvenirs et mon “falafel de proust” à travers des odeurs, des saveurs et une atmosphère conviviale et unique.

Ouvrir un restaurant syrien est un projet qu’il me tient à cœur de réaliser depuis très longtemps. Après plusieurs années d’apprentissages et d’expériences culinaires en France, puis de longs mois de recherches et procédures administratives, j’ai désormais les clés de ce qui sera bientôt, grâce à vous, Damasquino.

Mon local se situe en plein centre-ville de Strasbourg, 33 Rue du Jeu-des-Enfants. J'ai hâte de pouvoir vous y accueillir et partager un petit moment de votre journée.

Je vous invite à découvrir mon projet. J’espère qu’il vous plaira autant qu’il m’inspire et me fait rêver.

Un restaurant éco-responsable

A travers mes expériences variées dans le milieu de la restauration, j’ai acquis une certaine conscience écologique. Aussi, je souhaite éviter tout gaspillage alimentaire et les matières plastiques ou jetables en général. C’est pour cette raison que j’ai décidé de servir les plats dans des bocaux, afin que les clients qui mangent sur place puissent ramener les éventuels petits restes chez eux. Les plats à emporter seront également servis dans des bocaux.

Mais il me tenait à cœur de proposer une deuxième option à ma clientèle. Lorsque j’étais enfant, à Damas, j'avais la possibilité d’apporter ma propre assiette dans les restaurants afin que l’on me serve directement. Cela créait une atmosphère réellement familiale et une relation très particulière entre les restaurateurs et les clients. J’aimerais, à mon tour, recréer cet environnement chaleureux. Aussi, je souhaite que mes futurs clients se sentent libres d’apporter leurs propres contenants, et je me ferai un plaisir de les servir ainsi directement.

Enfin, j’ai appris qu’adapter mes recettes aux saisons de manière à travailler avec des produits locaux était fondamental aujourd’hui. Il est très important pour moi de m’inscrire dans cette démarche responsable. Dans ce but, j’ai défini deux manières de travailler :

D’une part, grâce à une formation dans la fabrication de conserves, je m’appliquerai, l’été, à mettre en bocal les fruits et légumes phares de ma cuisine afin de pouvoir les utiliser durant l’hiver.

Mais comme il me sera impossible de réaliser suffisamment de conserves pour tenir toute l’année, j’ai également travaillé à modifier mes recettes signatures et à remplacer certains types de produits par des aliments locaux, et de saison.

Par exemple, en hiver, je remplace les tomates de mon taboulé par des radis et le persil par des épinards.