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« On m’appelle femme battante »

Le documentaire

Les membres de l’association s’intéressant à la question du genre, du sexe, des inégalités hommes-femmes, etc. Ainsi qu’à l’art visuel, nous avons souhaité travailler sur les initiatives de femmes et toutes les actions faisant la promotion de la femme dans la société.

Le terrain de recherche s’est porté sur le Burkina Faso du fait de la binationalité d’une des membres de l’association, mais aussi afin de promouvoir des actions positives réalisées dans ce pays au contraire de ce que l’on peut voir actuellement dans les médias notamment le terrorisme.

1. Les rencontres et le repérage en février 2020

Suite à des échanges par mail avec des associations et diverses personnes, l’association s’est rendue en février 2020 au Burkina Faso afin de rencontrer différents acteurs de la promotion de la place des femmes dans la société. L’objectif était triple : d’une part, le but était de bien comprendre le rôle et les missions de chaque acteur. D’autre part, il fallait présenter notre association, notre projet et échanger sur un éventuel partenariat. Enfin, ce temps devait permettre de repérer des lieux de tournage et d'étoffer notre réseau établi en amont de notre venue.

Cette phase de repérage a permis de confirmer l’intérêt des acteurs locaux pour ce projet. L’ensemble des personnes rencontré souhaite participer au documentaire et d’autres nous ont progressivement rejoins.

Cette phase a aussi permis d’affiner les angles d’approches du documentaire. Ces derniers seront :

- La défense du droit des femmes ;
- L’entrepreneuriat féminin ;
- L’accès à la culture et aux sports.

DE FEMMES

Le fil conducteur de ces trois thématiques est l’importance de l’information, de la formation, ce qui sous-entend la question de la scolarisation.

2. La première phase de tournage

Initialement prévu en juillet 2020, le tournage a été retardé du fait de la crise sanitaire internationale. Toutefois, la première phase de tournage a pu être réalisée en avril 2021. Ainsi, 50 % du documentaire est tourné à ce jour. Un teaser présentant le documentaire et reprenant des extraits de moments tournés lors de cette phase est dorénavant disponible.

3. La deuxieme phase de tournage

La seconde et dernière phase de tournage sera réalisée durant le mois d'octobre 2021, sa préparation est donc actuellement en cours.

4. Format définitif et sortie du documentaire

Le format du documentaire sera d’environ cinquante minutes, permettant ainsi d’intégrer l’ensemble des témoignages et des thématiques tout en ayant un format assez classique, permettant un large visionnage et adaptation aux diffuseurs.

La sortie officielle du documentaire est prévue à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, le 8 mars 2022 qui est la journée internationale des femmes.

L’inauguration en France de la sortie du documentaire et de la diffusion de l’exposition se fera à la suite, c’est-à-dire courant mars 2022 et donnera lieu à un vernissage. Le lieu d’inauguration en France est encore à déterminer.

Le documentaire et l’exposition seront présentés au Burkina Faso et en France. L’association organisera avec les organisations partenaires burkinabés des événements au Burkina Faso afin de créer des temps d’échanges et de rencontres autour des thématiques ciblées. Le format proposé sera le plus souvent des ciné-débat qui seront donc agrémentés de l’exposition.

De plus, le documentaire sera mis en ligne gratuitement afin que chacun puisse le voir et convier d’autres personnes à le regarder. L’idée n’est donc pas de faire des bénéfices de ce documentaire mais de permettre un accès aisé au contenu et ainsi une diffusion large.

En France, l’association travaillera au partage du documentaire et de l’exposition via une démarche partenariale. Au-delà, l’association démarchera des lieux d’expositions tels que des centres culturels, salles d’exposition, des festivals du documentaire indépendant ainsi que des établissements scolaires. Les territoires ciblés prioritairement seront les territoires de résidence ou avec des attaches personnelles ou professionnelles des membres de l’association c’est-à-dire Nantes, Paris, Toulouse.

5. Les objectifs du documentaire

La réalisation du documentaire « On m’appelle femme battante » intègre des objectifs d’impacts au niveau micro ainsi qu’au niveau macro. Pour autant, ce documentaire n’a aucune prétention à montrer une dynamique globale par des initiatives ciblées.

Ce documentaire se présente ainsi comme :

- Un outil de promotion et de valorisation d’actions individuelles ou collectives : mise en valeur d’initiatives portées par une ou plusieurs personnes ayant un impact sur l’ensemble de la population féminine. Le documentaire retracera sur ce point des histoires et parcours de vie ou son implication auprès des femmes du territoire burkinabé. Sans volonté de faire du précis une généralité, chaque regard permettra d’avoir une vision précise par cette approche micro.

- Un outil de promotion de la défense du droit des femmes au niveau international : au-delà du caractère inspirant que peuvent avoir les pratiques de certains et certaines ou Burkina Faso, ces dernières sont transposables dans d’autres espaces que ce soit en France ou au Burkina Faso. Les valeurs portées par les initiatives sont en lien avec tout combat et réflexion sur la place des femmes dans la société dans laquelle elle vit. L’action de plaidoyer de certaines organisations sera mise en avant pour montrer ce caractère généralisable au niveau international.

- Un outil d’échanges et de débats intergénérationnels et internationaux : tout débat et surtout sur des thématiques intimes, personnelles ou encore sur des pratiques non majoritaires peuvent être facilité par des outils que sont les documentaires et les expositions. Ces deux moyens artistiques universels peuvent toucher l’ensemble d’une population et ainsi permettre des liens entre ces derniers. Comme dans le documentaire et l’exposition, les différentes générations seront donc invitées à se croiser, à échanger et ainsi partager.

L'exposition

L’exposition reprendra les thématiques du documentaire, mais n’en sera pas une répétition. Au-delà des panneaux d’introduction et conclusion, l’exposition sera nourrie de quatre supports différents : la photographie, le dessin, l’écriture et l’aspect sonore.

1. Le contenu de l’exposition

Les panneaux d’introduction permettront d’introduire l’association, présenter le projet de documentaire, introduire l’exposition et présenter quelques éléments importants du Burkina Faso. Le second panneau sera une carte dessinée de l’Afrique de l’Ouest permettant d’éclaircir la situation géographique précise du pays.

Les portraits photographiques présenteront quatre femmes de générations différentes et n’étant pas dans le documentaire. Ces femmes sont engagées directement ou indirectement dans une des actions mises en avant dans le documentaire. La diversité de générations permet de marquer le fait que la défense des droits des femmes ne concerne pas que certaines femmes, mais bien l’ensemble de la population féminine et que chacun peut apporter son regard, son énergie dans cette question de société.

Les dessins sont réalisés par Anatole DONARIER, illustrateur et membre de l’association. Ces huit dessins sont directement issus de rencontres faites sur le terrain lors des différentes phases de tournage. Ils permettent dans l’exposition de contextualiser les lieux, faire ressortir les couleurs, les sensations associés à des scènes de vie marquantes ou en seront en lien direct avec le portrait photographique qui le précèdera ou le poème qui le succédera dans l’exposition.

PRESIDENTE DE FEMMES BATTANTES iBRAHIMA "NE JAMAIS

Les poèmes sont au nombre de quatre dans l’exposition. Deux sont écrits par une des membres de l’association et les deux autres par une jeune burkinabé engagée toute particulièrement dans la scolarisation des jeunes filles. L’écriture est ici mise en avant pour montrer son pouvoir de transmission, mais aussi appuyer l’un des axes majeurs du documentaire qui est la scolarisation des enfants et notamment des jeunes filles.

En complément de ces différents supports de l’exposition et afin d’apporter une dynamique par l’immersion sonore dans les rues du Burkina Faso, l’aspect sonore aura une place importante dans l’exposition. Via quatre enceintes autonomes, chacun d’entre-elle émettra des sons d’ambiance (bruits de rues, maquis…), des moments d’échanges verbaux, d’instruments, etc. qui auront été captés directement au Burkina Faso. De plus, chaque enceinte diffusera une lecture du poème à proximité de l’enceinte. Cette lecture sera faite par la musicienne burkinabé Nabalum qui est partenaire de notre projet.

2. Objectifs de l’exposition

L’exposition est au cœur même du projet du documentaire « On m’appelle femme battante ». Cette dernière a vocation à :

- Complémenter le documentaire ;
- Présenter des femmes, des scènes de vie non présentes dans le documentaire, des témoignages ;
- Donner envie de venir à la projection-débat lorsque l’exposition aura pu être mise en place en amont de la projection ;
- Créer un objet d’échanges entre visiteurs, entre visiteurs et partenaires du documentaire, entre visiteurs et réalisateurs ;
- Créer un espace de rencontres entre les participants avant et après la projection du documentaire ;
- Permettre de mettre en avant et de croiser l’expression artistique de femmes au Burkina Faso et des membres de l’association ;
- Créer une atmosphère permettant un prolongement de l’expérience immersive produite par le documentaire.

L’exposition fait donc partie intégrante de la démarche globale de projection du documentaire. L’ensemble des lieux où des projections-débats seront organisées se verront proposer en complément l’exposition. Cette dernière devra donc s’adapter à la configuration de lieux très différents (centres culturels, établissements scolaires, locaux d’organismes etc.).

3. Diffusion de l’exposition

Le documentaire et l’exposition photographique seront présentés au Burkina Faso et en France.

En France, l’association travaillera au partage du documentaire et de l’exposition avec les structures partenaires. Concernant tout particulièrement l’exposition, l’objectif est de pouvoir en produire deux similaires. La première serait en permanence au Burkina Faso. Elle serait transportée pour la phase inaugurale à Ouagadougou prévue en mars 2022 puis circulerait entre les organisations locales partenaires. La seconde exposition serait en permanence en France et circulerait selon les lieux de diffusion partenaires.

Symboliquement, l’exposition et le documentaire seront donc en permanence sur les deux territoires et seront donc un lien direct entre les deux pays. La permanence des deux expositions sur les deux territoires permettra ainsi une disponibilité plus grande pour toute proposition d’événement et représente aussi un moyen d’éviter de multiples transports aériens pouvant dégrader le matériel.

"On m'appelle femme battante"

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