Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la justice (sans jamais oser le demander).

LA FACE CACHEE DE LA JUSTICE REVELEE PAR UN TENOR DU BARREAU,

AVOCAT A LA COUR D'APPEL DE PARIS.

Un avocat dit la vérité.

Votre souscription nous donnera les moyens de réaliser, pour vous, ce livre, révolutionnaire en bien des aspects, qui a pour ambition de réconcilier le justiciable avec la Justice.

L'institution judiciaire se doit de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. D'ailleurs, cette exigence de vérité ne doit pas se limiter à l'interdiction de l'arbitraire. En même temps, l'institution doit faire respecter le droit puis rendre la justice.

Mais, en pratique, qu'en est-il exactement, au-delà des mots et des promesses ?

Est-on, en effet, suffisamment persuadé de l'emporter devant une juridiction lorsqu'on a raison en droit et de perdre assurément quand on a tort ? Le droit et la justice sont-ils indissolublement liés ?

Est-on certain que les grands principes, au premier rang desquels la présomption d'innocence, sont réellement et effectivement pris en considération au moment de juger ? Est-on persuadé que ces grands principes seront réellement respectés par les magistrats ? Que le juge examinera bien votre dossier avant de vous juger ou que le procureur, au moment de prendre des réquisitions, sera sans aucun doute possible convaincu de votre culpabilité ?

Ou, à l'inverse, est-on convaincu que la justice est laxiste ?

Qu'un employeur, parce qu'il est censé avoir plus d'argent que son employé, verra sa cause mieux entendue devant un conseil de prud'hommes ? Que les puissants, en d'autres termes, s'en sortent toujours mieux devant une juridiction que les indigents ? Qu'il existerait sans nul doute possible une "justice à deux vitesses" ?

Que les juges sont impartiaux, qu'ils ne font jamais transparaître leurs idées, leur idéologie, au moment de vous juger ?

Que les magistrats disposent d'une réelle éthique, qu'ils sont réellement neutres et n'ont jamais d'a priori donc de parti-pris lorsqu'ils doivent décider ? Que les autorités de poursuite (les procureurs) sont effectivement séparées des autorités d'instruction (les juges d'instruction) ? Que ces grands principes ne relèvent pas d'une fable racontée à des enfants ou d'un grand mensonge, mais d'une réalité concrète, appliquée systématiquement par les magistrats ?

Le simple choix de devenir magistrat ne s'accompagne-t-il pas d'un désir bien dissimulé de se venger contre la société alors qu'il avait pour ambition de l'améliorer ? Ou de se venger contre les puissants lorsque l'on a pu ressentir de l'impuissance ou une frustration face aux "possédants" (d'ailleurs de plus en plus dépossédés) ?

Au fond, et si tout cela n'était qu'illusion ? Et si les idées généreuses, par exemple la recherche systématique par le magistrat de la vérité dans un réel souci de justice, étaient totalement ou partiellement fausses ? Que tout procès n'était au fond qu'un procès d'intention ? Qu'il fallait résolument modifier notre regard sur l'institution judiciaire ?

Qu'aussi étonnant et paradoxal que cela puisse paraître, les critères permettant de juger n'étaient pas nécessairement fondés en droit, mais davantage en opportunité ?

Qu'autrement dit, la recherche de la vérité ne relevait pas d'une préoccupation majeure et première du magistrat, qu'en réalité d'autres critères étaient à l'oeuvre ? Des critères inavouables car devant rester secrets - réservés uniquement au microcosme judiciaire ?

A rebours des opinions assez fréquemment véhiculées, l'ouvrage de Maître Pandelon essaie de dire la vérité, peut-être sa vérité, celle d'un professionnel du droit (avocat et enseignant), lequel demeure toujours en attente d'une réelle cohérence judiciaire.