Fenêtre Ouverte est un projet de court-métrage de fiction, écrit et réalisé par Brischel Bimoko et Sébastien Krebs, destiné à être tourné au mois d'octobre 2015.

SYNOPSIS : Adrien, la trentaine, suit un traitement visant à calmer ses angoisses. Un soir, il est témoin d'un meurtre à la fenêtre d'un appartement. Nouvelle tyrannie de son esprit ou réalité ? En proie au doute, mais ne pouvant se résoudre à partir, il entre dans l'immeuble, déterminé à découvrir la vérité.

Fenêtre Ouverte ? Oui, Fenêtre Ouverte.
Vous vous demandez sans doute : pourquoi ouverte ? Parce qu'ouverte sur l'imaginaire, l'interprétation, la sensation, plutôt qu'enfermé dans les carcans de la logique et du sens à tout prix.
Le pitch vous laisse penser qu'il s'agit d'un thriller psychologique rempli de twists et de coups de passe-passe ? C'est un leurre. Justifier le problème de notre héros, expliquer les origines de son trouble, ce n'est pas notre affaire.
Nous avons pensé Fenêtre Ouverte avant tout comme un film d'ambiance, gagné chaque instant un peu plus par l'incertitude, où réel et fantasme sont inextricablement liés. Si le spectateur est progressivement amené à perdre pied, ce n'est pas (seulement) par simple plaisir sadique de notre part, mais surtout pour le plonger dans une atmosphère fascinante et mystérieuse, à la recherche de sens, de lien, dans un univers aux repères flottants.
La conclusion du film a par ailleurs été pensée de manière à valider une interprétation (à quoi bon raconter une histoire sans queue ni tête?), sans pour autant donner le sentiment de l'imposer (on ne va pas non plus mâcher le travail du spectateur!), et à susciter plus d'interrogations qu'elle n'en résout.

Dans cette optique, image et son nécessitent un traitement tout particulier. Vous pourriez rétorquer que c'est le cas de n'importe quel film, et vous auriez raison... sauf que Fenêtre Ouverte repose en premier lieu sur son esthétique. Nous considérons notre projet comme un laboratoire d'idées, ouvert à toutes sortes d'expérimentation plastique, en jouant notamment sur le hors-champ, la spatialisation du son ou des effets ralentis, mais aussi en combinant séquences minutieusement écrites et passages plus improvisés.
Nous mettons un point d'orgue à faire de la lumière le coeur du dispositif, en alternant les tonalités (dominantes plutôt froides dans un premier temps, rouge-orangé par la suite), ou en jouant sur les ombres et contrastes que nous offriront les séquences nocturnes.
Nous ne souhaitons pas pour autant négliger le son et son pouvoir d'immersion. Ainsi, dans la première séquence, le son précède l'image, afin de stimuler l'imaginaire. D'autre part, l'un de nos parti-pris principal consiste à ce que le séquence de rencontre avec la jeune femme, et le meurtre qui s'ensuit, baignent dans un même climat de silence ouaté, où la fascination et la terreur tour à tour ressenties par le héros sont déréalisées.

Trêve de discours sophistiqué destiné à nous faire passer pour des intellos présentant leur film comme des étudiants en sociologie disserteraient sur l'influence des toilettes turcs sur les mœurs sexuelles de ceux qui les utilisent trop souvent, nous vous laissons juges de contribuer (ou non... mais alors c'est à vos risques et périls) à ce projet qui nous tient tant à coeur. Merci d'avance !

LES INTERPRETES

Nikita Miagkov est un jeune comédien letton, d'origine Russe, âgé de 26 ans. En 2008, après s'être essayé à la musique, qui était sa passion durant l'adolescence, il décide de partir pour Londres. Il s'essaye pour la première fois au métier d'acteur dans des stages d'improvisation en 2010, puis, en 2011, il s'installe à Paris pour poursuivre son rêve : le cinéma. En 2014, tout en continuant à travailler pour subvenir à ses besoins, il reprend des études d'acting avec la Méthode de Stanislavski et les fameux stages de Meisner pour se préparer au grand écran. Il se sent également attiré par la scène, car elle lui permettrait de dépenser l'énergie qui l'habite et de jouer avec les mimiques et les expressions très prononcées de son visage. Il est, entre autres, très inspiré par les personnages forts comme le Joker (The Dark Knight), ou colorés, comme Sherlock Holmes.

Après un bac littéraire option lourde theâtre et une licence de lettres modernes, Fanny Rivière rentre au Conservatoire à rayonnement régional de Cergy-Pontoise, pour une formation professionnalisante de deux ans sous l'enseignement de Coco Felgeirolles, au terme duquel elle a obtenu son diplôme d'etude theâtrale. Elle a joué en 2013 l'enfant lune de Daniel Danis sous la direction de Clémentine Couic et mis en scène une libre adaptation de l'Ondine de Giraudoux. Passionnée d'écriture, elle a signé un roman (Mademoiselle...) qu'elle compte faire publier. En ce moment, elle partage son temps entre différents castings, projets théâtraux ou cinématographiques, l'enregistrement de livres audio, ainsi que quelques shootings en tant que modèle photo amateur.

Natalia Pujszo intègre l'AICOM (école de comédie musicale à Paris) en 2011, où elle se forme pluridisciplinairement au chant, à la danse et au théâtre. En 2012, elle décroche son premier rôle : elle incarne la princesse Aurore dans La belle au bois dormant, que veillent les fées..., une comédie musicale à grand succès de Marine André et Lionel Losada. Depuis ce jour, elle continue de jouer dans des comédies musicales comme Symphonia, et la magie de la nature, La fée Sidonie et les secrets de Noël, Pinocchio, Twins, le musical, Le Magicien d'oz, Kid Manoir ou encore Blanche-Neige, le spectacle musical. Elle apparaît à l'écran en tant que comédienne depuis 2013. Elle a joué dans de nombreux courts-métrages. On peut citer, entre autres, Time, un moyen métrage de HTB présenté à de nombreux festivals, mais aussi Une chance de trop une série sur TF1 où elle incarne le rôle de Sonia.

Jean Fornerod fréquente beaucoup les scènes parisiennes et de provinces dans des comédies au théâtre, mises en scène par J-L. Moreau (La Soeur du Grec), X. Letourneur (Amour et Chipolatas), T. Lavat (Chacun sa Croix), D. Caron (André Le Magnifique), il est actuellement au Palais des Glaces avec Marion Game dans Tous des malades. Toutefois, c'est par l'image qu'il peut aborder des registres plus dramatiques. Il a tourné à la TV et au cinéma notamment avec des réalisateurs tels que A. Téchiné (Les Egarés) ou Maiwenn (Polisse). Il affectionne aussi cette jeune génération de l'image, qui naît avec un 5D ou une Black-Magic au bout des doigts, et enchaîne courts-métrages (Dehors il fait si froid de Arnaud Sadowski, Segments de Mickael Villain,...) et web-séries (Authentik pour ne citer qu'elle).

C'est sur le tard qu'Antoine Terrones commence le théâtre en 2012. Après deux solides années de formation, il débute sur les planches en 2014 dans Le système Ribadier de Feydeau, mis en scène par Sophie Broustal. Il enchaînera ensuite avec la comédie musicale CHU(t) écrite et mise en scène par Emmanuel Suarez. En 2015 il remonte sur scène dans Carré d'As de Guillaume Romain et Jacques-Emmanuel Astor, Les Eternelles d'Emma Santini et Apolline Andreys et So In Love d'Emmanuel Suarez, apparait dans deux clips vidéos, Tigresse en chasse du groupe Prude, réalisé par Lou Girardot et Nathan Got, et MF Trees du groupe 11:11, réalisé par Mathieu Guéritte, ainsi que dans Anna, un moyen-métrage réalisé par Lin Mione. Il travaille en ce moment à l'écriture d'un projet personnel et continue sa formation théâtrale à l'Atelier Juliette Moltes. Fenêtre ouverte est sa deuxième collaboration avec Brischel Bimoko après La stratégie d'aimer en 2013.

Après des études universitaires littéraires avec option lourde théâtre à la faculté de la Sorbonne Nouvelle à Paris, Bérénice Sabin a suivi suivi un an de formation théâtrale à l’atelier Juliette Moltes à Paris. Puis elle s'est orientée vers une formation d’acting sous forme de stages réguliers intensifs, la méthode Meisner, dirigée et coachée par Steven Ditmyer, acteur, metteur en scène newyorkais en janvier 2013 et Gary Condes, acteur, coach, réalisateur et metteur en scène londonien de février 2013 à juillet 2015. Durant toute cette période, elle a pu jouer dans divers courts métrages amateurs, tels que Danse macabre de Madeline Zonzon, Première impression de Brischel Bimoko, film sélectionné au festival Les Saisons parisiennes et présélectionné pour le festival AVIFF Cannes Art Film Festival 2015. Passionnée par le cinéma et l’écriture, elle passe son temps libre à écrire des scénarios, passer des castings, quelques collaborations pour divers projets, théâtre, cinéma, photographie, et shooting en tant que modèle amateur.

Omar Salhi découvre l’acting lors d’un stage de théâtre au cours de l’été 2013. Depuis, cette passion ne l’a plus quitté. Il intègre en septembre 2013 le cours Florent pour une année, puis l’école Method Acting Center l’année suivante. Parallèlement à son métier d’informaticien et à sa formation de théâtre en cours du soir, Omar participe régulièrement à des stages de perfectionnement du jeu d’acteur.