Paris banlieue, 2026.

L'Ordre, un régime totalitaire installé depuis de nombreuses années, contrôle le pays. L'armée, l'industrie et même la religion sont contrôlées par l'Ordre. Véritable guide universel, la quasi-totalité de la population se soumet à son autorité suprême.

Les protecteurs de l'Ordre sont des humains dont certaines parties du corps ont laissé place à des implants mécaniques. Un bras, une jambe, une tête, leur corps mélange métal et chair. C’est le choix de la plupart des citoyens aujourd’hui, qui démontrent ainsi leur appartenance au régime.

Mais certains trouvent la force et la volonté de combattre ce despotisme moderne.

Au cœur d’une violente émeute menée par ces résistants, un jeune rebelle se fait prendre en chasse par les protecteurs de l'Ordre qui se désintéressent étrangement du reste des émeutiers.

Pourchassé de la sorte, le garçon comprendra à ses dépens la raison de ce surprenant acharnement et fera face avec horreur à quelque chose de bien plus sombre et intime.

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Paris suburbs, 2026.

The country is in the totalitarian grip of Guide Universel. This newly established order runs everything, even The Church, ensuring almost the entire population stays obedience to its supreme authority. But there are a few who have found the strength and will to fight this modern despotism.

In the mist of a violent riot instigated by the resistance, a young rebel suddenly finds himself pursued by the entirety of the regime’s forces, strangely ignoring the rest of the rioters they came to confront.

The protectors of the order, while still mostly human, carry certain modifications, complex mechanic additions to their bodies. An arm, a leg, a head; part organic, part mechanic. It’s the fate of the majority of the citizens under the regime; accepting these implants as a display of their loyalty.

Tracked and hunted by these créatures, the boy will eventually learn why he is sought so relentlessness but will ultimately come face to face with something much darker; his truth.

Fer est un court métrage réalisé par Sébastien Vanicek et porté par le collectif VAIRON.

Ce film, d'une durée approximative de douze minutes, a pour volonté de raconter une histoire se déroulant dans un futur proche, dans un environnement fictif, dystopique mais très semblable au nôtre.

Vous pouvez suivre son actualité sur notre page Facebook: facebook.com/fervairon

L'oppression est l’essence même du film. L’histoire, les personnages, les lieux sont imprégnés de sa violence. La mise en scène, le cadrage et le montage seront chargés et rythmés par cette brutalité. Ce film a pour volonté de casser l’image parfois trop stéréotypée de la science-fiction en proposant une imagerie urbaine, moderne et radicale plus en accord avec notre temps et même notre futur proche.

Le fer, matière essentielle, part importante du film puisqu’elle le symbolise, sera le fil rouge de cette histoire. Des grillages rouillés, aux membres des mécas, en passant par les échafaudages des tours, il n’est absent d’aucune scène, que ce soit sous forme vivante et animée ou morte et passive. C’est donc un long processus que nous avons entamé il y a quelques semaines déjà sur la recherche de textures, l’habillage, l’animation de membres qui donnera vie et mort à cette matière ici comme virale, parasite.

// FER est le fruit de la collaboration d'un réalisateur à l'imagerie urbaine et violente et d'un collectif aux projets ambitieux à haute intensité esthétique.

// SON //

Le traitement du son apportera énormément à l'immersion dans cet univers aberrant aux codes si proches des nôtres. Le parti pris est celui d'une fusion entre un univers urbain, pesant, aux accents industriels très modernes, et l'horreur d'un changement opéré à la racine même de notre nature, notre propre corps.

Nous sollicitant sans cesse, le bruit de fond déjà entêtant de la ville sera surplombé d'une tonalité menaçante, basse et sourde, omniprésente comme l'œil grave de l'Ordre perçant à travers béton et tôle pour surveiller ses sujets.

L'approche de la musique rejoindra celle de grands ensembles instrumentaux, toutefois fortement marqués ici par l'esprit de jungle urbaine, de modernité exacerbée, que porte le film entier. Les percussions métalliques seront bien entendu à l'honneur, et les cordes elles-mêmes se chargeront de résonnances surnaturelles et presque agressives en accompagnant la chute morale du protagoniste.

// POST PROD & EFFETS SPÉCIAUX //

Au-delà du montage et de l’étalonnage, véritables corps du film, viennent les membres, au sens propre comme figuré, qui représenteront une part plus qu’importante du film. On parle ici des membres mécaniques des personnages.

Ces derniers seront le fruit d’un long travail de recherche déjà entamé, d’une technique acquise au fil des semaines et d’un travail très scrupuleux en amont du tournage.

// LES TOURS DE CONTRÔLE

Les tours ont été construites dés la première heure par les sbires de l’Ordre, leur but étant d’asseoir l’autorité suprême comme un monarque fait bâtir un palais, mais aussi et surtout de contrôler, surveiller la population.

Ces bâtiments hauts d’une centaine de kilomètres sont en lévitation à quelques mètres au dessus du sol. Le haut se trouvant au delà de la couche d’ozone, et donc, en apesanteur, le bas attiré par la gravité terrestre. Les tours sont donc entre deux états à la fois attirées en l’air et vers la terre.

Grillageant le ciel et la terre, elles polluent aujourd’hui encore davantage le paysage, déjà très obscur du pays.

En dehors de la zone de contrôle, (une zone urbaine très limitée où la population, ainsi cloitrée peut être plus facilement gérée par l’Ordre), ces check-points servent surtout à détecter la présence d'humains 100% organiques qui oseraient s’aventurer au delà des frontières.

© ARTWORKS PAR SÉBASTIEN VANICEK