Innocence en Danger est une association loi 1901 créée en 2000 par Homayra Sellier. Elle oeuvre dans plusieurs pays pour la protection des enfants contre toutes formes de violences notamment sexuelles. Elle est partenaire d'associations internationales actives dans la lutte contre la pédo-criminalité.

« En 1998, j'ai été nommé par le directeur de l'UNESCO présidente du "Mouvement de protection mondial de l'enfance" pour mener un plan d'action mondial de défense et de protection des enfants, mis en place après le démantèlement d'un réseau d'exploitation international des enfants sur Internet. Innocence en danger naissait. Après un an de collaboration fructueuse, j'ai quitté cette organisation; l'UNESCO trouvait ses limites. Je devais aller à la rencontre des victimes, des familles. Faire un travail concret. Se noyer dans des rapports et des études n'avance pas le quotidien des victimes. Il me fallait être proche d'elles, dans l’action. » (Homayra Sellier).

Selon la dernière étude de l'INED (Institut national d'études démographiques) intitulée "Violences et rapports de genre" réalisée en 2015 sur un échelon représentatif de la population âgée de 20 à 69 ans, une femme sur sept et un homme sur vingt cinq déclarent avoir subi au moins "une forme de violence sexuelle" au cours de leur vie. La moyenne d'âge des enfants agressés sexuellement est de 8 ans ; plus des trois quarts de ces violences étant perpétrées au sein de la famille. Moins d'une victime sur dix porte plainte.

2 enfants meurent chaque jour de maltraitance en France chaque année. (Inserm 2013)
81% des victimes d'abus sexuels sont des mineurs. (Mémoire Traumatique et Victimologie, avec le soutien d'UNICEF France 2014)
4616 sites Internet mettent en ligne des photos pédopornographiques en France. (AFPI, 2016)
1 enfant sur 5 a été sollicité sexuellement sur Internet. (DIF, 2007)
4 millions de victimes d'inceste en France. (Université Paris Descartes 2017)

Innocence en Danger constitue une force d'action...

en se constituant partie civile lors de procès.
en proposant d'améliorer et/ou de faire voter des lois visant à protéger l'enfant et à libérer la parole de l'enfant victime de violences.
en organisant des campagnes de sensibilisation, d'éducation et d'information auprès des organisations gouvernementales et non-gouvernementales, des instances européennes et internationales, des entreprises, des écoles, des collectivités locales ou encore des groupes de jeunes.

En effet, Innocence en Danger est à l'initiative de plusieurs campagnes de prévention et d'information sur les dangers du net ; la dernière campagne ayant été reprise par la gendarmerie nationale dans plusieurs pays étrangers. Innocence en danger a, en outre, financé plusieurs logiciels de contrôles parentaux.

Campagnes réalisées par Rosapark : "Cercle familiale" visant à alerter les parents sur les risques d'abus sexuels commis sur les enfants au sein même du cercle familial ou dans leur entourage proche; ou encore la campagne "Emoticones" destinée à sensibiliser les parents et les enfants aux dangers d'Internet.
Campagne "Likers" réalisée par l'agence de Luc Wize et d'Andrea Stilacci qui visait à sensibiliser aux dangers liés à la prédation sexuelle sur les réseaux sociaux.
Campagne "certaines traces ne partent jamais" réalisée par l'agence allemande Publicis Pixel Park pour sensibiliser sur l'impact et les répercussions des actes de maltraitance et/ou de violences sexuelles commis sur des enfants.
Campagne "#GuiltyTags" réalisée par l'agence McCann Paris pour dénoncer le silence assassin des personnes alors que leur parole aurait pu alerter et sauver des enfants victimes de violences.