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Un énorme merci à tous ceux qui nous ont permis d'atteindre notre objectif en trois petites semaines !

Grâce à vous, nous pouvons rêver de porter le projet un peu plus LOIIIIINNNNN et augmenter les chances que le film soit remarqué le plus tôt possible.

Voici donc de nouvelles raisons de parler de J'VOIS L'GENRE autour de vous :

Si nous atteignons 5000 € : Nous pourrons financer la musique live sur deux solos : avec un quator à cordes et une soliste en chant pour interpréter la mort de Didon de Purcell, et une chorale populaire pour interpréter un titre révolutionnaire dans une usine.

Cela me tient VRAIMENT à coeur pour ces solos de faire intervenir ces hommes et ces femmes avec leur corps dans le champ de la caméra pour accompagner la danseuse ! L'argent couvrira les enregistrements en studio, le transport et le défraiement des musiciens.

Si nous atteignons 6 000 € : Nous pourrons acheter les vrais beaux costumes de nos rêves et ajouter une journée de tournage : ce qui veut dire que l'on aura les moyens de se déplacer près de Rambouillet, pour filmer Hélène en pleine nature.

Cette séquence est très importante, c'est le milieu du film, la robe rouge, et l'enregistrement des sons sur place nécessite une nature SAUVAGE !!!!!

Alors continuez à en parler autour de vous pour nous aider au DECOLLAGE !!!

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« N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis.Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. » Simone de Beauvoir

J'VOIS L'GENRE c'est :

un film de danse avec cinq femmes,

réalisé par Marjory Duprés de la Cie Les Jours dansants,

pour parler de genre, de corps et d'amour.

En deux temps trois mouvements, le "Genre" est devenu le graaaannd méchant loup actuel, la bête poilue, le-truc-qui-fait-peur-même-quand-on-sait-pas-ce-que-c'est !

Pourtant, nous qui travaillons depuis deux ans sur J'VOIS L'GENRE, on sait que, d'un point de vue féministe, la question du genre est ouverte et multiple, qu'elle frôle sans cesse l'intime et le politique, relie l'esprit et le corps, et libère une parole, là où parfois on s'interdit de dire.

Cinq femmes laissent libre-cours à leurs pensées quotidiennes qui se rejoignent en une préoccupation commune : comment questionner l’espace et le temps, traverser les préjugés de son époque pour se positionner dans le monde en tant qu'être libre ?

J'VOIS L'GENRE, c'est une plongée sensible dans les corps et les pensées de ces femmes.

Leurs solos sont des tableaux vivants, qui vont chercher loin dans nos structures imaginaires et iconographiques, pour raconter leurs chemins d'émancipation.

Les interprètes nous racontent, en voix off, des histoires, quotidiennes, poétiques, énervées, drôles ou tristes, qui ne se laissent jamais enfermer dans un seul genre !

J'VOIS L'GENRE raconte un cheminement en créant une continuité narrative entre les 5 solos :

"L'interrogatoire est une posture d'éveil pour un manifeste à ravir"

Kaléidoscope de corps et de pensées, le processus féministe permet de se positionner, en tant que femme habitant un corps vivant. L'unité présumée, fantasmée du féminisme est reconfigurée à travers cette mosaïque qui néanmoins forme un tout. Nous ne prétendons pas parler au nom de toutes les femmes, mais nous espérons, en partant de ces expressions multiples, ouvrir la voie d'un dialogue accessible à tous-tes.

En cherchant un continuum entre le dedans et le dehors, l’intimité et l’espace public, les femmes ont remis en question la division sexuée de l’espace, dans le temps.

La recherche d’un protocole visuel (image et scénographie) et sonore recréant ce continuum est au coeur de J'VOIS L'GENRE.

L’esthétique visuelle du film se déploie autour de deux axes principaux :

- un axe photographique, avec un cadrage mettant en valeur le corps et l'espace.

- un axe organique, dénué de toute stylisation superflue.

Le steadycam est choisi pour suivre au plus près la dynamique des corps des danseuses, en empathie avec leur mouvement vécu.

La bande son du film comporte les voix off des interprètes, des sons de l'intérieur de leur corps (gargouillis, respiration, déglutissement, etc...) et de l'environnement, et des morceaux musicaux.

Deux ans ont été nécessaires à l’éclosion de ce premier projet.

Il doit se finaliser par un tournage pendant l'été, en vue d'une diffusion début 2015.

La première phase du projet a été la collecte de matériaux :

les entretiens, les ateliers de parole et de pratiques chorégraphiques (le récit de soi, l'espace de l'autre, la gestuelle différenciée, les mots pour le dire...etc.).

Ci dessous un extrait du carnet de Clio !

Le second temps a été la création des solos :

Mois de résidence de recherche à Micadanses

Merci à Lola Maraninchi pour la vidéo et Marta Niedzwiecka pour la photographie.

Présentation d'une forme courte au Théâtre de la Girandole - Festival A pas de corps

LIEN VIMEO ICI

Merci à Salomé Plas pour les costumes et à Florian Guerbe pour la régie.

La dernière étape a été consacrée à l'écriture interactive du projet avec la complicité :

des interprètes dont Clio Pillon en tant qu'assistante à la chorégraphie,
de Simon Guibert, co-scénariste,
de Marie Pierre Thomat et Jean Philippe Lambert au son,
de Vanessa Colombel à l'image,
de Marion Desseigne, pour ses conseils en réalisation,
de Corine Artru et Sacha pour leur aide à la production,
de Julien Aubinet, pour la recherche de décors,
de Tiffany Duprés à la photographie,
de Verene Czapska au graphisme...

On en est là !!! Prêt-e-s à en découdre !

Aujourd'hui le film est écrit.

Nous avons rassemblé une équipe technique merveilleuse et talentueuse.

Nous avons obtenu le soutien de lieux pour la création avec deux résidences : le Théâtre de la Girandole, et Micadanses.

Merci aussi aux RIDC et à la Générale en Manufacture pour les répétitions !

Nous sommes actuellement en plein repérage : entre les Amis de la Vallée de la Bièvre, les usines au fin fond de l'Ile de France et les abribus sur des ponts qui n'existent pas mais qui finalement existent !

Voici un croquis réalisé par Julien Aubinet pour la recherche de décor pour Clio (Interrogatoire) :

Nous souhaitons développer une véritable politique de diffusion pour que le film aille, outre les festivals et institutions culturelles, à la rencontre d'un public le plus large possible, en tant qu'outil de réflexion sur l'empowerment.

« Le féminisme est une révolution, pas un réaménagement des consignes marketing, pas une vague promotion de la fellation ou de l’échangisme, il n’est pas seulement question d’améliorer les salaires d’appoint. Le féminisme est une aventure collective, pour les femmes, pour les hommes, et pour les autres. Une révolution bien en marche. Une vision du monde, un choix. Il ne s’agit pas d’opposer les petits avantages des femmes aux petits acquis des hommes, mais bien de tout foutre en l’air.
Sur ce, salut les filles, et meilleure route…»

Virginie Despentes, King Kong Théorie

Les interprètes :

Clio Pillon est danseuse contemporaine et peintre, diplomée de la Cambre à Bruxelles.

Marie Ananda Gilavert est danseuse contemporaine et professeure de danse. Elle travaille sous la direction d'Hélène Marquié au département de Genre de Paris 8.

Hélène Larrodé est danseuse et a travaillé deux ans en tant qu'informatrice droits des femmes à la Maison des Femmes de Montreuil.

Sophie Noyé est doctorante en sciences politiques à l’IEP de Paris. Elle s'est engagée au sein du collectif féministe Garçes (http://collectiffeministe.wordpress.com/).

Marjory Duprés est danseuse, chorégraphe et professeure de danse contemporaine, diplômée des RIDC.

L'équipe technique :

Marion Desseigne-ravel - assistante à la réalisation

Marion Desseigne Ravel découvre le cinéma en travaillant comme assistante-réalisatrice sur un documentaire de Pierre Trédez retraçant la lutte des sans-papiers en Ile-de-France. Elle entre ensuite à la Fémis dans la section réalisation. Elle y réalise plusieurs court-métrages sélectionnés dans de nombreux festivals. Depuis sa sortie, elle a également tourné Voyage en Lémurie pour Arte et prépare son premier long-métrage.

Simon Guibert - co-scénariste

Scénariste pour la radio depuis une vingtaine d’années, Simon Guibert a produit pour France Culture une trentaine de documentaires. Il termine aujourd’hui le scénario d’un long métrage pour le cinéma (Kizmar Film) et pour un web documentaire consacré à Corto Maltese et l’oeuvre d’Hugo Pratt (prod. Kids up hill / Casterman / France Télévision / CNC).

Vanessa Colombel - chef opératrice de l’image

Diplômée de l’Ecole Louis Lumière, Vanessa Colombel est directrice de la photographie. Passionnée par le travail de l’image au service du sens et de l’émotion, elle a construit son expérience en choisissant une diversité de styles : fiction, documentaire, film d’art.

Jean Philippe Lambert - créateur sonore

Créateur sonore et compositeur, Jean Philippe Lambert collabore régulièrement aux travaux de l’Ircam, de PulX et de The Bakery Paris-Berlin. Impliqué depuis les prémices du projet, il intervient sur la création sonore et musicale.

Corine Artru - coordination de projet

Régisseuse adjointe dans le cinéma, Corine Artru travaille parallèlement comme chargée de production pour de nombreux projets cinématographiques et artistiques. (La Luna production, Les films d’ici).

Hugo Sebon - montage

Monteur et réalisateur, Hugo Sebon travaille sur ses propres projets tout en collaborant avec de nombreux réalisateurs dans les domaines du cinéma, de la télévision et de la musique.

CAR !

- c'est un PREMIER FILM : il faut faire ses preuves !

- c'est un FILM D'ART : c'est expérimental !

- c'est un FILM BENEVOLE : nous travaillons bénévolement sur le projet depuis le début, même si des demandes de subvention complémentaires sont en cours (et on croise les doigts ;))