CONTENU DU PROJET : MONTAGE D’UN POULAILLER

Lieu : BAMBARI (République centrafricaine)

QUEL EST L'OBJECTIF PREMIER DU PROJET ?

Afin de pouvoir éradiquer - ou tenter de mieux maîtriser - la pauvreté et l'insécurité alimentaire, le projet a pour objectif de donner les capacités à un groupement de femmes de gérer un poulailler, ce qui permettrait à un village entier de sortir de la malnutrition.

Y A-T-IL DES OBJECTIFS SECONDAIRES ?

Oui, les femmes du groupement recevront une formation en gestion et comptabilité de base. Par ailleurs un emploi annexe pourra être pourvu grâce au projet : celui de gardien. Le projet promeut l'autonomisation des femmes et donc la dimension Genre.

COMMENT PEUT-ON RESUMER LES OBJECTIFS DU PROJET ?

Le projet a deux objectifs principaux : 1) permettre à un groupement (vingt femmes) d’obtenir une activité génératrice de revenus (*) ; 2) permettre aux enfants du village de recevoir les apports protidiques nécessaires pour être mieux nutris ; et deux objectifs secondaires : permettre aux femmes d'être formées en gestion et en comptabilité de base et permettre l'embauche d'un employé.

(*) Activité génératrice de revenus : chacune des femmes représente une famille « élargie » soit entre dix et vingt personnes environ ; l’activité « poulailler » permettrait donc à un village de se développer économiquement par la vente des poulets de chair et des œufs ; les questions de malnutrition (notamment au niveau de la femme enceinte et des enfants de moins de cinq ans) sont résolues en grande partie à travers les profits générés par l’activité.

DANS QUEL CONTEXTE SE SITUE LE PROJET ?

La République Centrafricaine est une zone du monde très enclavée, éloignée de tous les grands projets humanitaires. Le pays est l’un des plus pauvres du monde et la malnutrition touche un très grand nombre d'enfants (selon l'UNICEF plus de 800 000 enfants sont victimes de malnutrition chronique, sur une population d'à peine 5 M d'habitants).

L'un des principaux défis auxquels la République centrafricaine fait face sur la durée est celui de l'insécurité alimentaire. Ses manifestations sont déjà visibles dans le nord et le centre du pays, où plus de 80.000 personnes risquent d'y être exposées pendant la prochaine saison creuse (de 2013), tandis que 13.500 autres sont menacées de malnutrition aigüe sévère. Bambari a été une ville dévastée par les incidents politico-militaires. Tout est à reconstruire, la vie, le tissus socio-économique...Le premier défi auquel la RCA doit faire face dans les mois, voire les semaines à venir, c'est une situation d'insécurité alimentaire exacerbée reflétée par une malnutrition sévère chez les enfants âgés de moins de cinq ans. C’est un défi énorme.

D'après le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), deux millions d'enfants sont désormais privés d'accès aux services sociaux de base et potentiellement exposés aux violences.
« Les enfants de République centrafricaine étaient déjà parmi les plus vulnérables d'Afrique avant même les récents affrontements armés », note vendredi Manuel Fontaine, le Directeur régional du Fonds, dans un communiqué de presse.

Lutter contre la pauvreté et la malnutrition

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