Juste une bande jeunes étudiants qui rêvent de faire des films, et pas n'importe quel film !

"Néopolis" est un court-métrage ambitieux, avec une identité et un message fort !

Pitch :

Léon, un ouvrier dans un monde post-apocalyptique, s’allie à son ami Alekseï pour voler le travail de leurs collègues et tenter de rejoindre Néopolis, une ville utopique. Mais en sacrifiant Alekseï, il découvre que Néopolis est un mensonge et devient un outil de propagande pour une émission télévisée.

Univers :

L'univers du film se rapproche des dystopies rétro-futuriste comme Fallout, Brazil et Métropolis. Une satyre sociale sous fond de musique jazz des années 40, une émission télé au noir et blanc granuleux, un son crépitant... Mais aussi une usine étouffante, au vacarme métallique assourdissant et à l'image poisseuse et verdâtre. C'est par cette dichotomie franche et marquée que le film trouvera sa patte.

Message :

Léon et Alekseï sont deux ouvriers jeunes et pleins d'espoirs. Mais pour atteindre leur rêve, Néopolis, ils doivent travailler toujours plus dur, au péril de leur santé physique et mental. Fatigués et ne voulant pas attendre des dizaines d'années, ils décident de voler en douce le travail de leurs collègues. Mais lorsqu'ils sont menacés d'être découvert, Léon n'hésitera pas à lâchement abandonner son ami pour atteindre son but. Il découvrira trop tard que la ville idyllique n'est rien de plus qu'un décor studio de l'émission télé qu'il regardait tous les jours.

Néopolis interroge sur les dérives d'une société ultra-matérialiste, où le rêve d'une vie de bonheur ne pourrait s'acquérir que par l'aliénation d'un travail abrutissant. Léon place ce rêve au dessus de toutes les valeurs morales et humaines, préférant un confort moderne à son amitié avec Alekseï.

Mais Léon restera malgré lui un rouage du système, un pion qu'on écarte de l'échiquier, au bon vouloir de la main qui le contrôle.