Les troubles du sommeil touchent 1 jeune enfant sur 3. Ils nuisent à la qualité de vie des enfants et de leur famille qui sont souvent perdu dans les méthodes d'éducation du sommeil. Les dogmes en la matière pullulent sur les réseaux sociaux et sont contrairement aux avis d’expert internationaux et aux recommandations basées sur les preuves empiriques.

Depuis 2013, notre plateforme sommeilenfant.org délivre des conseils téléphoniques gratuitement aux parents dont l'enfant ne dort plus ou mal. Sans aucun financement, nous aidons 300 familles chaque année grâce à notre équipe d'étudiants en Master de Psychologie que je supervise bénévolement.

Par ce dispositif, nous accumulons des données scientifiques pour améliorer les connaissances sur ces troubles et leurs traitements. Nous avons publié des articles scientifiques sur des questionnaires de dépistages des troubles du sommeil de l'enfant et sur les mésinterprétations des pleurs nocturnes, sur les anti-fake news dans le domaine, sur les recommandations nationales en matière de prise en charge des insomnies de l'enfant. Notre volonté est d'accumuler des savoirs et les diffuser librement à la plus large population possible pour mieux aider les familles dont le sommeil est perturbé pendant des années. Nous travaillons actuellement sur ces questions :

1. Qui se lève plus la nuit, les mères ou les pères ? Quelles sont les incidences des différences homme-femmes dans ce domaine ? Nous savons que ce sont principalement les mères qui s’occupent des enfants la nuit, or ces chiffres n’apparaissent nulle part dans le champ de la connaissance scientifique et médicale, c’est comme si ce tabou n’existait pas !

2. Les vécus traumatiques de naissances ont-il un impact sur le sommeil de l'enfant ? Nous pensons que dans certains cas, les accouchements difficiles peuvent engendrer des insomnies.

3. Les troubles du sommeil de l'enfant participent-ils au burn-out parental ? Nous posons l’hypothèse que plus longtemps le jeune enfant souffre d’insomnie, plus les parents auront des risques de souffrir d’épuisement. Aujourd’hui, selon nous, les modèles sur le burn-out parental ne prennent pas assez en compte cette variable.

Une fois ces étapes empiriques réalisées, nous avons le projet de diffuser largement ces connaissances par voie de presse à l'ensemble de la population.

Je suis rattaché à l'INSERM, je reçois moins de 1.000 euros par an pour financer toute cette recherche et cette aide bénévole. Afin que les articles scientifiques soient librement diffusés (open-access), les éditeurs demandent des sommes de plus en plus importantes : entre 2.400 et 3.000 euros par article ! Autant vous dire, que sans aide de votre part, notre démarche est mise en péril. Je ne vous parle pas des frais de gestion et de développement de la plate-forme que mon équipe et moi finançons nous-mêmes. Je dirige ce projet depuis plus de 10 ans, je ne peux plus personnellement le financer au regard de l’augmentation des coûts. Je vous remercie infiniment pour votre soutien.

J'aide les bébés et les jeunes enfants à mieux dormir.

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