Bonjour, nous sommes deux jeunes étudiantes et partons cet été (du 23 juillet au 31 août) au Cambodge dans une association : Pour un Sourire d’Enfant (PSE).

Présentation de l’association :

Cette association, fondée en 1995 pas un couple francais : Christian et Marie-France Des Pallières, s’évertue à sortir les enfants les plus pauvres du Cambodge des décharges dans lesquelles ils doivent travailler pour aider leurs familles à survivre.

PSE s’occupe bien sûr de sortir sauver ces enfants de cet enfer mais aussi et surtout de leur permettre d’aller à l’école puis de leur faire suivre des formations professionnalisantes (restauration, commerce, coiffure…).

Bien sûr, l’ensemble de la famille doit être aidée car ce n’est pas par plaisir que des parents envoient leurs enfants risquer leur vie dans des décharges mais parce que ce « travail » permet de rapporter quelques centimes au foyer. Centimes dédiés à l’achat de nourriture pour l’ensemble de la famille. PSE s’engage à assurer des soins médicaux et à dédommager les familles en sacs de riz à condition que leurs enfants aillent à l’école.

PSE leur permet aussi de bénéficier d’une vie plus saine en leur permettant de se laver, de manger à leur faim et de vivre tout simplement comme des enfants.

PSE accueille aujourd’hui plus de 7000 enfants !

Pourquoi cette association ?

Le Cambodge et ses habitants sortent d’une période sombre de leur histoire, celle des khmers rouges de 1975 à 1979. Ce gouvernement communiste, mené principalement par Pol Pot, a martyrisé ce pays et l’a « débarrassé » de toutes ses têtes pensantes : un véritable génocide qui a fait plus d’1,5 million de morts (soit 20% de la population de l’époque) et traumatisé ceux qui ont survécus.

Les parents d’aujourd’hui sont donc pour certains, les enfants de cette époque, obligés de force à torturer et tuer toute une population jugée dangereuse par les khmers rouges.

Aujourd’hui, près de 30% de la population a moins de 14 ans et la pauvreté est prise au piège par l’alcool et la de violence qui mènent des familles entières à vivre et travailler dans les déchets de tout un pays. C’est auprès de ces enfants qu’il faut agir : les aider à reconstruire leur vie et leur pays dans le respect de leur culture khmer et dans l’objectif d’un avenir meilleur.