Terre de femmes : Une histoire des femmes en Afrique, est un livre unique en son genre qui parle de l’histoire des femmes africaines du Nord au Sud de l’Est à l’Ouest.

TERRE DE FEMMES UNE HISTOIRE DES FEMMES EN AFRIQUE de plus de 50 emmes qui ont marqué Histoire du continent ROKIA BASSEY S.

Plongez dans un voyage extraordinaire à travers l'histoire des femmes africaines ! Dans ce livre captivant, vous découvrirez plus de 50 biographies inspirantes qui vous transporteront dans les vies incroyables de ces femmes qui ont marqué l'Afrique et le monde.

obtient sa dépouille et dissèque son corps. Il en fait un plâtre, découpe son cerveau et ses or et en argent, dont certains ornés de perles. Elle portait sur son avant-bras droit sept organes génitaux et les place dans des bocaux ensuite exposés au Musée de l'Homme, bracelets en argent et sur le gauche, sept bracelets en or. De nombreux objets funéraires ont pensant qu'elle représente le chaînon manquant entre les humains et les animaux. Son également été découverts, hélas perdus pour certains durant la Seconde Guerre mondiale. cerveau, son squelette et ses organes sexuels sont restés ainsi exposés au Musée ce Des inscriptions en tifinagh sont inscrites sur les pierres du mur et la tombe elle-même est qu'en 1994, le président sud-africain Nelson Mandela demande officiellement que les restes construite dans un style répandu dans le Sahara. de la jeune femme soient renvoyés en Afrique du Sud. C'est en 2002 que sa dépouille est rendue à son pays natal et qu'elle peut enfin recevoir un enterrement approprié. Hélas, pour beaucoup en Occident, la vision déformée de Saartjie Baartman comme RANAVALONA (MADAGASCAR) hypersexuelle et sous-humaine deviendra l'une des images dominantes des femmes africaines durant les cent cinquante années suivantes. Ranavalona Ire est une reine de Madagascar qui a gouverné cette grande île de l'océan Indien avec une force dictatoriale de 1828 sa mort, en 1861. Elle est considérée comme l'un des rares dirigeants africains à avoir réussi à tenir les puissances étrangères à distance TIN HINAN (ALGÉRIE) durant une période où l'expansion coloniale avait placé une grande partie de l'Afrique sous la domination européenne. Tin Hinan, également connue sous le nom de reine du Hoggar est une femme légendaire qui a vécu au ive siècle. La signification littérale de son nom est : celle qui D'abord désignée sous le nom de Ramavo, elle est née vers 1788 d'une cousine du vient de loin ou celle qui se déplace Elle est considérée comme l'ancêtre de l'ethnie roi Andrianampoinimerina et a été adoptée par la aînée de ce dernier. Elle Kel Tamasheq : ils l'appellent la mère de nous tous . Elle est décrite à travers les récits accède à la haute aristocratie malgache avec un nom qui l'associe déjà à la royauté : et les chants véhiculés par les Tamasheq comme une femme irrésistiblement belle et d'une Rabodonandrianampoinimerina ( la petite fille ingénue d'Andrianampoinimerina En grande autorité qui a pris les armes pour défendre son peuple et les idéaux de son pays. Elle grandissant, elle devient l'épouse principale du fils et successeur d'Andrianampoinimerina, est perçue comme une guerrière intrépide, possédant une connaissance des herbes pour la Radama, qui devient Radama Ier en accédant au trône en 1821. Six jours après la mort de guérison et des pratiques médicinales, et elle a enseigné à son peuple la poésie et l'alphabet ce dernier en 1828, Ramavo fait mettre à mort tous les parents les plus proches du roi, lors tifinagh. d'un coup d'État. Parmi ceux-ci, l'héritier du trône, les cousins et frères du roi, ainsi que la reine mère. Parce qu'il est illégal de répandre du sang royal, chaque membre de la famille Tin Hinan serait arrivée dans le Hoggar (en Algérie) depuis le Tafilalet (sud-est du Maroc) royale a été soit étranglé, soit affamé. Ramavo monte alors sur le trône, prenant le nom en traversant le désert du Sahara en compagnie de sa servante Takamat. Après avoir traversé de Ranavalona Ire. Devenir la femme à la tête de Madagascar présente peu de difficultés, le Sahara sans périr et une fois arrivée à Abalessa, dans le Hoggar, elle y aurait instauré les car les Malgaches sont depuis longtemps une société matrilinéaire. Cependant, l'influence conditions nécessaires à la survie humaine, organisé la vie sociale et développé des relations européenne croissante au cours des deux règnes précédents a conduit la famille royale à commerciales avec les personnes traversant le Sahara. Elle est une tamenokalt, c'est-à-dire adopter une succession patrilinéaire. Pour assurer définitivement sa position, Ranavalona qu'elle possède le pays, en plus d'être reine des Kel Tamasheq du Hoggar. se déclare donc membre du sexe masculin. Elle poursuit l'expansion territoriale entreprise par ses prédécesseurs, lance des expéditions pour pacifier les territoires conquis et s'efforce Beaucoup ont cru que son histoire n'était qu'une légende ou un mythe. Cependant, de moderniser le royaume, notamment en termes d'armement. Elle se révèle une formidable en 1925, des explorateurs ont découvert sa tombe, prouvant ainsi qu'elle était stratège politique et une souveraine à la volonté de fer. réellement un personnage historique. Située non loin de l'oasis d'Abalessa, en Algérie, à environ 1 550 kilomètres au sud d'Alger, sur une colline arrondie s'élevant à 38 mètres au- Cependant, Ranavalona a de plus en plus conscience que son pays va être colonisé, soit par dessus de la jonction de deux oueds, la tombe est en forme de poire avec un grand axe les Anglais, soit par les Français. L'armée française commence en effet à prendre de force d'environ 27 mètres contenant 11 pièces, ou cours. On y a découvert le squelette d'une des points stratégiques de la côte orientale de tandis que les Britanniques étouffent femme (probablement enterrée au quatrième siècle de notre ère) sur une litière en bois, progressivement les us et coutumes malgaches par le biais de la religion. La reine commence couchée sur le dos, la tête tournée vers l'est. Elle était accompagnée de lourds bijoux en alors à combattre avec une ferveur et une sévérité légendaire les influences européennes, 82 83

Chaque page de ce livre est un trésor qui dévoile les histoires souvent méconnues de ces héroïnes africaines. Vous serez fasciné(e) par leur courage, leur résilience et leur détermination à surmonter les obstacles pour défendre leurs droits, leur communauté et leurs idéaux. Rencontrez des femmes puissantes et visionnaires qui ont repoussé les limites de la société, telles que Wangari Maathai, la militante environnementale kenyane et lauréate du prix Nobel de la paix, ou encore Winnie Madikizela-Mandela, l'activiste sud-africaine qui a lutté inlassablement contre l'apartheid.

Ce livre vous offrira un aperçu diversifié des réalisations des femmes africaines dans différents domaines, qu'il s'agisse de la politique, de la science, des arts, de la littérature, etc. Ce livre est bien plus qu'une simple compilation d'histoires. Il est le reflet d'un héritage souvent oublié, mais d'une importance capitale.

II n'est pas facile de donner une idée générale du statut de la femme dans les sociétés africaines traditionnelles car l'Afrique est marquée par de grandes différences sur le plan culturel, La femme a eu un statut plus ou moins divers selon l'ethnie, le lieu, le rang, etc. Ainsi, ce qui était vrai pour une ethnie pouvait ne pas pour une autre. Dans les sociétés traditionnelles, les femmes ont joué un rôle prépondérant dans tous les domaines de la vie sociale. L'importance de ce rôle est d'ailleurs inhérente aux structures sociales matriarcales que l'on retrouve sur le territoire africain. Cheikh Anta Diop a ainsi défini le terme, dans L'Unité culturelle de l'Afrique noire Le régime du matriarcat CHAPITRE proprement dit est caractérisé par la collaboration et l'épanouissement harmonieux des deux sexes, par une certaine prépondérance même de la femme dans la société, due à des conditions économiques à l'origine, mais acceptée, même défendue par l'homme LE STATUT DE LA FEMME Les études récentes ont tendance à qualifier le matriarcat de matrilinéarité, or ce terme restreint le champ d'identification des différents types de sociétés africaines et limite le pouvoir des femmes au lignage. Pourtant, en anthropologie, le matriarcat englobe les DANS LES SOCIÉTÉS concepts de Matrilinéarité, définie par les anthropologues comme une forme d'organisation TRADITIONNELLES sociale dans laquelle l'héritage et les modes de formation de l'identité suivent une lignée maternelle, tous les enfants appartenant à la lignée de leur mère. Des recherches récentes ont montré qu'en fait, la matrilinéarité est plus qu'un héritage ou une identité AFRICAINES et représente des visions du monde particulières au sein des sociétés africaines anciennes. L'Afrique avait une forte incidence de descendance matrilinéaire. Dans ces sociétés, la lignée maternelle avait une telle importance que le pouvoir effectif a même pu parfois tomber aux mains des femmes. Matrilocalité, qui est un système sociétal dans lequel la résidence familiale se détermine par la lignée féminine. Ainsi, la progéniture de sexe féminin d'une mère vivra dans (ou à proximité de) la maison de la mère, formant ainsi de grandes familles de clans. Matrifocalité, désignant un système d'organisation familiale centré sur la mère et la famille maternelle. L'autorité sur la sphère domestique est donc essentiellement maternelle. Dans ce type de famille, le maintien du lien est souvent sous la responsabilité de la plus grande femme de la lignée. Celle-ci est considérée comme une maison, car elle abrite la descendance. 11

Que vous soyez passionné(e) d'histoire, avide de déchistoriquesouvrir de nouvelles perspectives ou simplement inspiré(e) par le parcours exceptionnel des femmes, ce livre vous offrira un voyage inoubliable. Préparez-vous à être émerveillé(e) par la force et le courage des femmes africaines, et à être inspiré(e) par leurs réalisations qui continuent de façonner notre monde aujourd'hui. Plongez dans ces faits et biographies fascinantes et laissez-vous emporter par le pouvoir de l'histoire des femmes africaines !

POURQUOI J’AI CHOISI L’AUTO ÉDITION ?

Dans ce monde rempli de possibilités et de rêves, je me lance avec détermination dans l'aventure de l'auto-édition. Pour moi, cette voie offre une liberté créative inégalée, où je peut exprimer ma voix authentique sans compromis.

En choisissant l'auto-édition, je brise les barrières traditionnelles qui ont longtemps limité les opportunités des écrivains africains. Je veux que mon héritage culturel et mes expériences uniques soient célébrés, partagés avec le monde sans filtre ni altération.

L'auto-édition me permet d'avoir un contrôle total sur mon œuvre, depuis la conception de la couverture jusqu'à la sélection du titre. Je peux ainsi véhiculer le message que je souhaite avec une esthétique qui reflète mon identité et ma culture. Bien que le chemin de l'auto-édition puisse être semé d'embûches, je suis prête à affronter les défis avec courage et persévérance. Pour moi, le résultat en vaut la peine, car je sais que mon histoire et mes mots peuvent inspirer, éduquer et changer des vies, offrant un avenir plus prometteur pour les jeunes femmes africaines qui rêvent de suivre leurs aspirations littéraires.

TERRE DE FEMMES : Une histoire des femmes en Afrique

TERRE DE FEMMES : Une histoire des femmes en Afrique